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SiteFerney-Voltaire
Une ville à la campagne

En limite nord de l’aéroport de Cointrin, le bourg de Ferney-Voltaire compte 8 000 habitants vivant aux frontières d’une métropole genevoise de près d’un million d’habitants. Entre le piémont du Jura et le lac Léman, la commune s’inscrit dans une géographie fortement marquée par des paysages préservés, des vues privilégiées sur le Mont-Blanc et un dense réseau hydrographique joint à une topographie ponctuée de bois et de bosquets.

Ces caractères paysagers sont les linéaments de notre plan-guide. Sur leur trame s’installe un réseau hiérarchisé d’itinéraires cyclables qui structure et escorte le tracé des voies et des espaces publics du projet. Ainsi la vélo-route qui épouse les grandes masses géographiques pour traverser le paysage et relier Gex à Genève, soutient les opérations de renaturation des rivières.

Au sein des nouveaux quartiers, les pistes cyclables encadrent la chaussée et sécurisent des itinéraires directs et rapides. A l’intérieur des îlots, les chemins de traverse s’appuient sur la microtopographie du site et sur la nature des sols pour dégager des espaces réservés aux modes de déplacement doux. A la diversité géologique du territoire fait ainsi écho le traitement des sols, dont l’élégance minérale doit autant aux pierres sédimentaires de la vallée du Rhône qu’aux roches métamorphiques des Alpes. Les plantations reflètent de même la biodiversité endogène.

La redéfinition de ces espaces publics s’articule avec un travail fin sur les formes architecturales et urbaines pour offrir différentes options d’habitation selon que l’on est en relation directe avec un jardin ou avec le grand paysage.

photos  Clément Guillaume

SiteTours Val de Loire
Nouvelles hospitalités

Initially, the State abandons the military airport to turn it into a civilian airport. Then, the local authorities tries to figure out how using this new available property. And finally, the city of «Tours Métropole Val de Loire» looks for 176 ha of lands for the developing economic activities.

Alongside, stand territory’s figures : the airport’s infrastructures, the productive area, the protected agricultural lands, the infrastructures, the tramway, the pyrotechnic risks, the cycling paths and the wetlands.

Afterwards, appears the current backdrop : the decarbonated city, the uncertainty of planification, the environmental crisis, the French citizen summit for the climate, the national strategy for « zéro artificialisation net »…

These territory’s figures have been shaping this site.
This setting carries the projections and representations of this area and his future transformations.

Moreover, the point is to develop an area that would be able to support productive activities. A place that would allow a contemporary urbanity, where the workedplaces would not be just A neighbourhood that, as far as possible, would offer to these outlying areas, a way to abandon the 30 Glorious Years’s zoning urban planning ; find the mixity that warrants the extension of the tramway and propose a fair model of the idea of transition.

In this way, we conducted a reflection on the challenges of transforming the territory as a new neighbourhood integrated in the metropole, and try to look at the territory in its setting made up of local and global issues.

Our methodology consisted in understanding the dynamics of the construction of the territory in order to reveal their latent potential evolutions in the perspective of a decarbonised metropole. In this way, the overall masterplan proposes the conditions for new hospitality : build spaces that can successfully merge quality of public space, range of uses and singulars figures, and design the territory by the edges. This prospective work is unfolding on 800 ha.

Our proposal want to set the stage for a progressive transition. We consider these 800 Ha as a scarce resource. In that respect, the futur of these lands should be designed according to the slow time of city’s construction.
Our proposal considers the development of this territory according to the view of a reduced air traffic. The project allows the interweaving of two figures :
– a metropolitan park
– the avenue and its public squares
Each of these figures have its own programmations and his typical typologies.

– The metropolitan park commits the preservation and consolidation of agricultural lands. It establishes a landscape system with the wooded periphery of the airport’s runways, the transformation of the departmental road in a greenway to support pedestrian walkway. On the Abel Gance Campus, the structure of wetland is strengthened and allows publics parks.
This large park will gradually provide new qualities for the site. On the disposable lands of the airport, we studied the possibility of setting up a mixt neighbourhood with housing, productives activities, workedplaces on 30 Ha.

– The new avenue and its public squares link the district Vaucanson with the new greenway. This avenue can support the extention of public transport system as the tramway. Furthermore, it links the public facilities with the public space. The forecourt of the airport becomes an intermodal hub, and the military base overlooks the new neighbourhood «Tarmac Village». This new structural public space connects the interior of the military area with the urban services based in the faubourg.

Those structures give a new urban value to the military lands, airport grounds and industrial locations and improve the definition of the edges between city and nature.

SiteMontereau-Fault-Yonne
Sortir de l’entrepôt Seine

La confluence de l’Yonne et de la Seine est dans une situation d’interface entre l’Île-de-France et la Bourgogne, un secteur pris entre une géographie agricole et l’influence de la métropole capitale. Dans la planification fonctionnelle du SDAU,  la zone industrielle du Confluent est d’abord une zone de gravière ressource pour le BTP. Sa poldérisation en 1971, installe un nouveau sol et une darse pour la  Zone Industrielle et Portuaire. La sensibilité au risque inondation du secteur est aujourd’hui masquée par les infrastructures ferroviaires et routières qui limitent l’écoulement libre des eaux pendant les épisodes de crues.

L’enjeu de la prise en compte du risque inondation est d’inverser le regard sur ce territoire servant de la métropole afin d’amorcer un nouveau cycle de son métabolisme et inscrire sa transformation dans les enjeux de la transition écologique.
Notre stratégie s’articule à plusieurs échelles, de la confluence à l’organisation de la parcelle. Elle s’appuie sur les ressources du site comme levier de sa réparation.

Le paysage de l’eau et des bassées est la première structure du site. La mutualisation du risque d’inondation conduit à la constitution d’un système complexes de bassins des gestions qui sont associés à un système de berges lagunes pour dépolluer l’eau de la Seine. Ensemble, ils dessinent un grand parc aux oiseaux ouvert aux promenades et une nouvelle continuité pour les parcours cyclables .

Les sols alluvionnaires fertiles sont une ressource peu renouvelable. Malgré la fragmentation de l’agriculture et les modifications des sols, il existe un potentiel pour constituer un couronne agricole vivrière et professionnelle pour répondre aux enjeux nourriciers de la transition.

Le paysage industriel est un caractère puissant du site, il est conservé. Le recentrement des activités autour de la darse est associé à un accès public aux berges. Des situations potentielles accueillent des équipements et des espaces publics extensifs, la ZI pourra ainsi entrer en ville.

Le système viaire est requalifié pour redonner à la route de Bray son caractère paysager et structurant, l’avenue forestière construit une nouvelle façade pour la zone d’activités.

Les parcelles privées participent à la constitution du paysage de la confluence, elles sont constituées par une emprise paysagère et un dispositif de cour commune pour adresser les façades sur les voies. Ses socles, stables à l’eau, sont constitués. Les édifices sont construits à partir de la récupération des matériaux du site.

Cette stratégie se décompose en trois temps.

1. Constituer le parc aux oiseaux et requalifier les axes principaux

2. Relocaliser et densifier les activités autour de la darse et au sud du parc, requalifier la route de Bray

3. Finaliser le parc, amorcer les mutations

Elle nécessite des investissements publics à la hauteur des enjeux de la transition et de la relance de ce secteur d’activité productive. Une innovation pourrait être d’impliquer Haropa dans la gestion de la compensation et du vivant comme une contrepartie du bénéfice qu’elle tire de l’exploitation de la seine.

 

SiteArles
Construire par les usages

En 2009, l’activité industrielle des Papeteries Etienne a cessé sur la rive droite du Rhône. La Région et la Communauté d’Agglomération mènent depuis lors un projet de réactivation de cette friche industrielle bordée par le fleuve, visible depuis la Ville Antique et installée à l’interface avec la Camargue. Cette situation rare séduit les acteurs économiques et culturels que sont Archeomed, Les Rencontres Internationales de la Photographie, et la Compagnie Ilotopie, tous désireux d’investir ce patrimoine.

Aux côtés des collectivités et afin de cadencer le réveil progressif des espaces, nous accompagnons les futurs utilisateurs dans la définition de leurs besoins avec la mise au point d’un plan-guide de transformation des bâtiments et des espaces extérieurs. Nous assurerons aussi la maîtrise d’oeuvre de cette transformation.

SiteFos-sur-Mer
Le paysage comme ressource

Sur les bords de l’étang de Berre, Fos-sur-mer est devenu un toponyme du paysage industriel. A tel point, que l’on oublie parfois ses qualités paysagères.

Le secteur de Lavalduc est à proximité de la RN569. Il accueille principalement des activités artisanales. Autour desquelles, les entrepreneurs ont installés quelques logements, tirant parti du paysage et de la possibilité o d’associer un logement à l’activité.Le paysage est la ressource avec laquelle nous orientons la transformation de ce site actif.

La topographie de la voie, la zone non aedificandi liée au passage d’un pipeline entre la ZAC et la RN569 constituent l’armature paysagère sur laquelle s’appuient les nouvelles orientations d’aménagement.

Le projet prévoit de conforter le paysage intérieur, créer les conditions d’une aménagement frugal et d’une architecture bio-climatique, favoriser le réemploi des matériaux pour les espaces publics et les bâtiments et d’accueillir un pôle de services.

SiteBagneux
Nouvelle croisée des métros

L’extension de la ligne 4 jusqu’à Bagneux et la création de la ligne 15 se croisent à Bagneux, au carrefour des Martyrs de Châteaubriant. Ces récentes connexions métropolitaines ont été un levier pour l’édification de l’éco-quartier Victor-Hugo.

Les élus de la ville et les habitants se sont mobilisés pour que le quartier de Pierre Plate soit intégré à la réflexion d’ensemble. Notre proposition consiste à :

  • établir une trame d’espace public et paysager autour du square Nelson-Mandela et du mail Debussy afin de renforcer les qualités des opérations précédentes et d’améliorer les équipements du quartier Nord de Bagneux, lieu stratégique de la métropole en devenir.
  • offrir les emplacements et les formes urbaines variées qui sont le gage de la mixité sociale.
  • remodeler la barre Debussy en lui donnant de nouvelles vocations. Par exemple : les rez-de-chaussée aujourd’hui aveugles sont retournés vers la place pour accueillir des locaux vélos, tandis qu’à la jonction avec le carrefour des Métros, une crèche est agencée sur deux niveaux.
  • programmer l’implantation d’un théâtre/gymnase, en lien avec la possible réhabilitation du collège autour d’un espace public versatile : cour de récré pendant la période scolaire, extension du mail le reste du temps.

Elaborée sur une année, cette mission a été assortie d’un travail régulier avec les habitants, au cours d’ateliers, de réunions de quartier et de déambulations sur site.

SiteMontpellier
Métropole vernaculaire

Dans le « continuum montpelliérain » (cette série d’opérations urbaines qui suit le développement de la métropole à l’Est), La Baume est une des pièces manquantes. Ce périmètre opérationnel apparaît comme un reliquat des opérations précédentes : il est d’une part bordé par un lotissement et un hameau de mazets, il accueille par ailleurs des jardins en friche derrière la vaste emprise d’un négoce de matériaux et longe également l’avenue de la mer/avenue Dugrand.

Sur ces 8 ha, nous avons été invités par la SERM à projeter les conditions d’installation d’un ensemble de 1 000 logements. Nous avons dessiné un scénario de construction du quartier autour de trois formes urbaines :

  • Les Jardins proposent un ensemble de logements en R+3 autour d’un espace vert commun. En cœur d’îlot, le dessin des venelles préserve les arbres existants,
  • Les Faubourgs organisent la densification progressive et tissent des continuités entre lotissements,
  • La petite Baume est la façade métropolitaine du tout, elle articule grandes hauteurs, grandes épaisseurs d’îlots et jardins en pleine terre.
SiteVillejuif
Un petit parc pour le Campus

Au cœur du nouveau quartier Campus Grand Parc, le bailleur social Logirep envisage la rénovation d’un ensemble de logements situés en lisière du Parc du 8 mai 1945 et bientôt desservis par la ligne 15/Institut Gustave-Roussy.

Le terrain, de plain-pied avec l’avenue Grosménil, croise l’avenue Salvador-Allende en forte déclivité et donne l’opportunité d’ouvrir un itinéraire entre parc et métro. La création de cette traversée étaie la rénovation de 100 logements, valorise une densification mesurée et permet d’élargir la cour de l’école en lisière du parc.

Depuis l’avenue Salvador-Allende, le plateau est étagé en gradins pour rattraper les 5m de dénivelés et placer l’entrée de la nouvelle école du quartier à l’écart des flux automobiles.